Une cantine 100 % Bio à l’école, 5 raisons d’y adhérer (3/6)

Troisième opus de notre série d’articles sur la cantine 100 % bio à l’école, série initiée par Bionoor suite à la réussite du projet de la ville de Mouans-Sartoux (06).
Après avoir mis en exergue l’importance du rôle de l’école dans cette action, l’accent sera mis aujourd’hui sur la logique d’indépendance sur laquelle a misé la mairie de Mouans pour consolider le projet. Et les résultats sont là pour appuyer la viabilité de cette stratégie : toutes les écoles sont concernées par cette instauration, et les prix n’ont pas augmenté. Bionoor, producteur de datte bio et d’énergies positives, vous décortique ce deuxième volet.

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Raison n°2 : L’indépendance, clé de voûte pour le 100 % Bio

Ne pas être dépendant d’un producteur, ne pas être à la merci des cantines centrales, c’est aussi ça le secret de Mouans-Sartoux. En créant sa propre régie agricole, et en ayant sa cantine scolaire en interne, la ville a ainsi pu se doter d’un capital inestimable : l’indépendance en matière de gestion. A partir de là, la ville a pu construire sur des bases solides une stratégie intelligente.

En effet, la mairie a investi en recrutant un agriculteur pour s’occuper du terrain dédié à la culture des produits bio. Grâce à cela, Mouans a pu proposer des fruits et légumes de saison, non traités, sans OGM, et dans des quantités suffisantes.

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A travers ce mode de gestion, la ville a pu mesurer et contrôler ses coûts, et « jouer » sur les approvisionnements. Cette souplesse dans la gestion des approvisionnements a permis à la cantine d’adapter ses quantités aux besoins des enfants, et de voir que finalement, les quantités n’étaient pas adaptées à leurs besoins (chose qui ne serait plus difficile dans le cadre d’une cuisine centrale, où les quantités sont standardisées) : les enfants jetaient énormément de restes, et gaspillaient ainsi, de manière indirecte, de l’argent et des ressources.

En se rendant compte de cet état de fait, la ville a pu réajuster les quantités, et voir que les besoins réels étaient moindres. Cette approche a donc permis des économies (20 centimes par repas et par enfant, imaginez à l’échelle de la ville et durant toute une année scolaire), économies qui ont financé le surcoût des produits bio. C’est donc tout naturellement serait-on tenté de dire, que la mairie a pu garder ses tarifs au même prix, et ainsi faciliter la vie aux parents.

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L’indépendance de sa régie agricole a également eu un effet positif sur la ville, en favorisant une production locale, en générant moins de pollution liée aux livraisons, et en proposant des fruits et légumes sains et saisonniers, sans avoir à se questionner sur l’origine et la qualité des produits.

 

 

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