Un article de Philippe Flamand [email protected]
Après quelques année dans la Finance à Londres, Hadj Khelil s’est reconverti en 2002 dans le négoce de dattes en revisitant les fondamentaux de ce business. Homme filière, il jette un pont entre la France et l’Algérie, créant deux société de part et d’autre de la Méditerranée. Avec la volonté de faire les meilleures produits en toute équité. « Nous ciblons le haut de gamme. Pour cela, nous avons été les premiers à être certifiés bio en Algérie pour nos dattes Deglet Nour (les doigts de lumière, en France), la variété reine » .
Enracinée dans la palmeraie familiale, la société Bionoor achète la récolte de huit autres producteurs locaux. En France, elle vent ses dattes à la grande distribution et chez fauchon. Au total une certaine de tonnes par ans récoltées d’octobre à décembre, conditionnées sur place puis expédiées par avion à Rungis. « Nous employons trente personnes en Algérie huit mois par an, confie Hadj Khelil, et nous avons construit un modèle rémunérateur pour tous » . Durant une semaine, l’entreprise accompagné cet entrepreneur de Seine-Saint-Denis sur ses terres du désert, entre Ouargla, au centre du pays, et Tolga, plus au nord, la capitale de la datte. Carnet de voyages en images.
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